Réduction du taux légal d'alcoolémie
Désormais c’est 0,2 g d'alcool par litre de sang
Désormais, le taux d’alcool autorisé est 0,2 g/l pour tous les permis probatoires. La réglementation s’applique à tous les jeunes conducteurs pendant :
- 3 ans après l’obtention du permis, la perte de 12 points ou l'annulation de son permis
-
2 ans si le permis a été obtenu dans le cadre de la conduite accompagnée.
0.2 g/l, c'est zéro verre d'alcool car dès le le 1er verre, ce seuil peut-être dépassé.
Quelles sont les sanctions ?
Les jeunes conducteurs contrôlés avec un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,2 g/l encourent :
- un retrait de 6 points sur leur permis.
- une amende forfaitaire de 135 €.
- une immobilisation du véhicule.
Pourquoi les conducteurs sont la 1ère cause de mortalité et de handicap des 18-25 ans et dans un 1/4
de ces accidents, une alcoolémie excessive en est la cause.
Un conducteur novice a 4 fois plus de risques d’être impliqué dans un accident mortel.
Les conducteurs novices sont impliqués dans 24% des accidents mortels.
D'après le site :
www.securite-routiere.gouv.fr.
Obligation de se former aux gestes de premiers secours
il est prévu que les candidats à l’examen du permis de conduire seront formés aux notions élémentaires de premiers secours en cas d’accident de la circulation.
L’article prévoit que cette formation fera l’objet d’une évaluation, à l’occasion de l’examen du permis de conduire.
Le contenu de cette formation et les modalités des épreuves seront fixés par voie réglementaire, c’est-à-dire par décret et/ou arrêté.
Cette obligation était souhaitée de longue date, mais n’avait jusqu’à présent pas abouti.
La loi du 12 juin 2003 renforçant la lutte contre la violence routière prévoyait déjà en son article 16 que les candidats au permis de conduire devaient être sensibilisés dans le cadre de leur formation aux notions élémentaires de premiers secours.
La loi du 17 mars 2015, abrogeant l’article 16 de la loi de 2003, va plus loin, puisqu’elle rend obligatoire la formation, avec ajout d’une épreuve.
Au vu des conditions actuelles du passage de l’examen du permis de conduire, qui vont d’ailleurs faire l’objet en principe aussi d’une réforme, il est légitime de s’interroger sur les conditions de mise en ½uvre de cette loi dont le bienfondé ne peut toutefois pas être critiqué.
La loi nouvelle ne prévoit pas à proprement parler une épreuve pratique : quelle sera le contenu et l’efficacité de la formation, de même que la qualification nécessaire des formateurs (outre le coût) ?
Elle ne prévoit pas non plus stricto sensu une troisième épreuve au permis de conduire (en plus de l’épreuve théorie « code » et de l’épreuve pratique « conduite »), mais juste une évaluation.