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Le site du Collectif Jeunes En Danger (JED)-Conduites à risques - Casse-cous
25 mai 2011

Polémique sur les radars.

Sarkozy a promis moins de 3000 morts sur les routes en 2012.

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Radar mobile

 

 


Il tient toujours ses promesses.

Il a répété en province que la sécurité routière était une priorité.

Mais le nombre de morts sur les routes a de nouveau augmenté.

D'où le CISR du 11 mai qui a durci la répression en matière de vitesse, à la grande joie des associations "anti-violence routière" qui préféraient cette décision, au renforcement de la lutte contre l'alcoolémie. Mais cette dernière ne concernait que les jeunes de moins de 24 ans. Il fallait faire plaisir aux associations sans discriminer les jeunes qui votent aussi en 2012.

Mais les fabricants de signalisateurs de radar (produits désormais interdits) ont bien orchestré leur lobbying  en surfant sur l’impopularité de ces mesures : des automobilistes sont montés au créneau ainsi qu'une  majorité des députés de l'UMP.

Les premiers panneaux avertissant de la présence de radars avaient commencé à être arrachés avant que ne se manifeste cette grogne.

Démontage d'un panneau de signalisation de radar (1)

Sarkozy voulant montrer sa fermeté, en déplacement le jeudi 19 mai dans le Var avait déclaré : "je ne laisserait pas repartir le nombre de morts sur les routes à la hausse" ;
ce même jour était publié au Journal Officiel l'arrêté qui supprimait les panneaux prévenant de la présence de radars. Il a ajoué : "Claude Guéant va trouver les voies et les moyens  pour apaiser les inquiétudes", n'ignorant pas la montée de cette grogne." Claude Guéant avait confir
mé la suppression des dits panneaux devant les députés, furieux.

Claude Guéant a à nouveau réuni les députés UMP à l'assemblée nationale, le Mardi 24 mai,leur annoçant les décisions di CISR.

La semaine suivante, les députés ont entendu Fillon, copieusement chahuté, leur tenir un discours de fermeté, comme celui du président de la République (lors de la réunion hebdomadaire des députés UMP qui s'est tenu à huis clos."Il y a des moments dans la vie politique où on doit assumer ses responsabilités. Il n'est pas question de revenir" sur la suppression des panneaux annonçant les radars, a-t-il lancé.), puis en l'absence de celui-ci parti, Claude Guéant aurait contredit son premier ministre (cliquez ici pour voir l'interview de Claude Guéant au journal de 20 heure ce mardi 24 mai 2011).
Les députés ont alors crié victoire, pensant avoir convaincu le gouvernement. Le ministre de l'intérieur avaie en effet annoncé annoncé, mardi 24 mai, aux députés UMP que le démontage en cours de ces panneaux était suspendu jusqu'à "une concertation locale" et qu'un "radar pédagogique", non pénalisant, remplacerait à terme chaque panneau. "Il y aura toujours un radar pédagogique avant un radar fixe mais il y aura aussi des radars pédagogiques qui ne seront pas suivis de radars fixes", a lancé le ministre de l'intérieur, sous les applaudissements des députés UMP réunis salle Colbert.

RADAR 77 !!!
Un radar pédagogique à l'entrée d'une agglomération
"Vus roulez a 59 km/h au lieu de 50, vous risquez 90€ d'amende et un retrait d'1 point.

Les députés s'étaient réjoui d'avoir entamer le bras de fer avec le gouvernement, en fait on abouti à une certaine cacophonie de celui-ci qui joue avec les mots pour ne pas trop se déjuger.

Mais allait-on continuer d'arracher ces panneaux ou non ?
Il fallait que le différend entre le premier ministre et le ministre de l'intérieur soit tranché pour y voir plus clair.
Le figaro.fr écrit :
"Il n'y a "aucune divergence" entre les positions de François Fillon et de Claude Guéant sur la suppression des panneaux signalant les radars fixes, a affirmé aujourd'hui l'entourage du ministre de l'Intérieur, après la réunion hebdomadaire des députés UMP.
Il n'y a aucune divergence entre ce qu'ont dit le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur devant le groupe UMP. Ce dernier n'a fait que préciser les choses en accord total avec le Premier ministre", a affirmé cette source.
"Ce qu'a dit le ministre, et il l'avait annoncé aux députés la semaine dernière, c'est que des commissions départementales de concertation, réunissant des représentants de l’État et des élus, vont se réunir pour discuter de la suppression des panneaux", a-t-on expliqué. "Le retrait des panneaux se fera dans la concertation", mais ils "seront retirés in fine", a-t-on prévenu.
Désormais, ces commissions, dont la réunion est "imminente", vont aussi discuter de l'implantation des radars pédagogiques", a-t-on poursuivi.

Les radars pédagogiques vont-ils systématiquement remplacer les "panneaux" ? A suivre.

Les députés ont l'impression qu'il sont à l'origine d'un recul du gouvernement et  ce tête à queue de Guéant provoque en tout état de cause l'ire des associations pour le sécurité routière :

  • "Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, a ainsi réagi : "Cette volte-face risque de rendre impossible l'objectif de Nicolas Sarkozy d'avoir moins de 3 000 morts sur les routes en 2012".

La présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon, tire la sonnette d’alarme. DR

Ces tragédies, qui ont touché des jeunes, doivent forcer le gouvernement à réagir, et à revenir sur l’assouplissement du permis à points, voté en décembre par l’Assemblée nationale.” Le délai nécessaire pour récupérer ses points a été réduit, sauf pour les infractions les plus graves.

 

“Avec ce vote soutenu par une partie de l’UMP, les Français ont compris que la sécurité routière n’était plus une priorité nationale et ils ont relâché leurs efforts, c’est ce qui explique la succession de mauvais chiffres mensuels”, a ajouté Mme Perrichon.

Sur le remplacement des panneaux avertissant des radars par d'autres dits pédagogiques,

  • Vincent Julé-Parade, vice-président de l'association Victimes et citoyens contre l'insécurité routière, à déclaré à Europe 1 : "On remplace un panneau par une autre sorte de panneau, alors faisons des économies, laissons les panneaux".

Toujours sur les ondes de la radio Europe 1,

  • Patrick Brignon, président de l’association Tonyman La Route Tue, a exprimé "sa colère et sa grande déception", avant de terminer, manifestement dépité : "Sauver des vies, cela mérite du courage politique et des actions impopulaires".

Collectif Jeunes En Danger

Collectid "JED"

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