Plan anti-déficit, oui mais touche pas à mon vin

Pour réduire le déficit budgétaire, François Fillon a présenté un plan de lutte contre ce déficit (c'est à dire quelques mesures d'austérité) :

         - Trois catégories de mesures qui se veulent populaires :

1. Taxation provisoire des hauts revenus.
   Ceux-ci seront soumis à une taxe de 3 % à partir de 500 000 Euros de revenu fiscal annuel, tant que le déficit ne sera pas revenu à 3 % du PIB.
   Cette taxation est symbolique et ne devrait rapporter que 200 000 millions d'euros. (Les hauts revenus ne risqueraient-ils pas de partir s'ils étaient trop taxés).
2. les plus-values immobilières seront taxées
3. Les produits mauvais pour la santé seront taxés :
   - taxe sur les tabacs de 6 % quasi-immédiate Avec cette mesure la sécurité sociale devrait bénéficier directement de 600 000 millions d'euros en 2012.
   - taxe sur les boissons dans lesquelles on ajoute du sucre
   - taxe sur les alcools
   
   - Une catégorie moins populaire auprès des parlementaires et des familles avec enfants en bas âge : taxation des billets d'entrée dans les parcs à thèmes tels le Futuroscope, Vulcania...Mais pas Disney land.

La lutte sanitaire qui comprend une taxe sur les alcools ne touchera pas le vin, ni le rhum.

Certes les jeunes qui commencent à conduire, entre dans les boissons alcoolisées par le whisky et la vodka qui seront eux taxés. Le vin et le rhum sont pour les vieux, à moins que leur prix soient nettement plus bas que les autres alcools.

Le gouvernement a pris des précautions électorales plutôt que d'augmenter tous les alcools. Il a encore cédé devant le lobby du vin  et de l'outre-mer.( Cliquer ici pour lire l'article sur les lobbies).
Derrière les alcools forts, les sodas et les tabacs, il y a des multinationales dont les propriétaires ne votent pas en France. Derrière le vin et le rhum il y a des viticulteurs coléreux et des agriculteurs d'outre mer qui produisent la canne à sucre.

Or le vin rend aussi dépendant, sans parler du rhum, que les alcools dits forts rappelle l'ANPPAA (Association Nationale de Prévention de l'alcoologie et d'Addictologie).