Non à l'apéro nantais du 1er juin 2011 suite (2/)

L’apéro géant nantais du 1er juin 2011 est toujours d’actualité.
La préfecture a laissé quelques messages supposés dissuasifs concernant cet évènement.

L’apéro géant de Nantes du 1er juin 2011, veille du jeudi de l’Ascension, refait parler de lui, à 5-6 jours de l’éventuel événement. Et semble plus que jamais d’actualité, avec 5 000 personnes inscrites. Rien ne dit que ces 5 000 investiront les rues nantaises.

La préfecture, pas forcément sereine, informe, prévient, avertit.
Elle rappelle qu'un tel rassemblement "spontané" sur la voie publique en Loire-Atlantique, présente des risques du fait:

•   de l’absence d'organisateurs identifiés

•  du nombre élevé de participants

•  de l'incitation à la consommation d'alcool.
  
  

Les services publics compétents sont mobilisés comme lors des deux rassemblements précédents où un drame (décès d'un jeune homme qui avait 2,4 grammes d'alcool par litre de sang) était néanmoins intervenu le 13 mai 2010.

"Le bilan était par ailleurs de 57 conduites au CHU (comas éthyliques, hospitalisations pour blessures plus ou moins graves) et de 42 interpellations."

Devant le caractère "spontané de cette manifestation (pas d’organisateur pour l'instant), les pouvoirs publics semblent désarmés.

On pourrait envisager l'interdiction de la consommation d'alcool sur la voie publique et remplacer cet apéro par une consommation de boissons sans alcool (ce n'est plus alors un vrai apéro disent les accrocs qui s'ignorent) , mais de tels événements se sont révélés encore des bides outre le fait que les mesures prises sont difficiles à faire appliquer si les forces de l'ordre sont bienveillantes.

Alors, résignés cette fois-ci, attendons ce nouvel apéro annoncé.

Combien de morts cette fois-ci ?

Combien de comas éthylique ? Avant que nous réagissions.

Collectif "JED"